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Wave

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Tout ce qui a été posté par Wave

  1. En effet, le système qui va nous passer au nord s'annonce très intense : 972 hPa au centre, quand il sera sur l'Abitibi. Avec un bon gradient de pression sur nos secteurs et beaucoup d'instabilité convective, ça va donner de fortes rafales.
  2. Bonjour Bruno, Un téphigramme est ce genre de graphique présenté par JF au poste #58. Il fournit des informations sur le profil vertical de température et d'humidité prévu par un modèle ou observé selon un sondage atmosphérique (ballon sonde). On peut aussi en extraire des informations sur la stabilité de l'atmosphère et la quantité d'énergie potentielle convective disponible. Le lien fourni par JF te donnera plus de détails. Quand on est un habitué des téphigrammes (ce qu'est JF et que je ne suis pas), on peut parfois en déduire le type de nuages présent à une altitude donnée. En effet, la prévision météo comporte une part d'estimation basée sur des critères subjectifs. C'est là que le jugement du prévisioniste intervient. Le prévisioniste tentera de se baser sur son expérience. Quand un tel jugement est posé, la prévision tend à quitter le domaine scientifique pour s'avancer sur celui des arts. Quand plusieurs modèles sont divergents, déjà il y a un "acte de foi" (dans le sens où le choix peut être arbitraire) à adopter un modèle plutôt qu'un autre.
  3. Concernant les grandes différences de températures à 2 mètres, la nuit entre GEM et les autres modèles, je dirais qu'il doit y avoir dans les GEM un problème de diffusion de la chaleur entre le sol et l'air, étant donné que ça ne semble pas associé à la présence/l'absence de couverture nuageuse. C'est pas évident de concevoir un bon modèle pour ce genre de phénomène, surtout si les différences de températures sont très marquées et qu'il y a absence de couvert de neige, comme c'est le cas actuellement. C'est précisément le genre de situation qui met en évidence ce genre de faiblesse. Mais bon, ce n'est qu'une hypothèse.
  4. Deux petites questions aux habitués des téphigrammes... Sur les téphigrammes ci-haut postés par Jean-François (merci JF !), il y a probablement une ligne pour le point de rosée (ligne pointillée bleue ?), une ligne pour la température (la ligne rouge ?) et une ligne pour la température du thermomètre mouillé (ligne pleine bleue ?). Question 1 : Quelle ligne représente quoi ? (si ce n'est pas ce que j'ai supposé entre parenthèses). Question 2 : Si c'est ce que j'ai supposé entre parenthèses, alors comment se fait-il que la ligne du thermomètre mouillé n'est pas à mi-chemin environ (sur un même niveau de pression) entre la température et le point de rosée ?
  5. Ce système porte un nom ce matin : Karen. Son centre est situé près de la côte nord-est du Yucatan. Elle se dirige approximativement vers la Louisiane. Les condition ne sont que marginalement favorables à son développement.
  6. Bonjour Frosty, Si les vents dominants sont de l'ouest, il reste qu'il y a souvent des vents du secteur est.
  7. Bonjour Serge et JF, En effet, si l'eau de surface est plus froide que l'eau profonde, le brassage occasionné par des vents forts va réchauffer l'eau de surface. Puisque l'eau douce est plus dense à 4 degrés C (il faudrait vérifier pour l'eau de mer), le brassage l'hiver tend à réchauffer l'eau de surface sur une certaine profondeur, en même temps que la température moyenne (sur plusieurs mètres) tend à diminuer. Mais comme le mentionne JF, ce phénomène ne s'applique pas actuellement à la côte est US, car la température des eaux est plus froide en profondeur qu'en surface (parce que la température des eaux est bien supérieure à 4 degrés). Au sujet de l'hypothèse de JF, ça me semble être une explication correcte à la question du pourquoi les eaux de surface le long de la côte est US sont actuellement relativement froides par rapport aux eaux du Gulf Stream. C'est le même phénomène qui explique la remontée des eaux froides chargées de nutriments le long des côtes du Pérou en période La Nina. Il faut dire qu'au cours des derniers mois l'anticyclone des l'Atlantique a eu du mal à s'imposer et que les vents dominants au sol étaient du secteur ouest le long de la côte est US.
  8. Bonjour Frosty, Je pense que les amateurs de météo des maritimes te diront que les risques de pluie l'hiver sont plus élevés lorsque les eaux de surface de l'Atlantique nord-ouest sont plus chaudes. En période La Nina, les ondulations du courant jet étant plus amples, les risques de pluie sont plus élevés sur le sud et le centre du Québec aussi. Cependant, nous ne somme pas en période La Nina, ENSO étant plutôt neutre. Alors, je dirais que l'enneigement est favorisé sur le sud et le centre du Québec cet hiver. C'est à suivre !
  9. C'est moi ça Olivier qui devait monter les marches de l'Oratoire, à genoux et avec un crucifix, si on recevait 50 cm à Montréal. Mais il a manqué 5 cm.
  10. J'espère que c'est une blague...?
  11. En effet, c'est relié tout ça. Cette dépression est vraiment impressionnante!
  12. Je vous souhaite davantage de belles journées et moins de pluie pour les prochaines semaines au NB. Ici, nous n'avons pas eu autant de pluie, mais je prendrais bien une période de beau temps prolongée. On dirait que cette dépression qui devrait se former dans l'Atlantique (au large de la côte est US) a le potentiel (selon le GLB) de devenir un ouragan...
  13. Le GFS ne montre pas de neige pour nos régions, mais il suffirait d'une petite modification dans la configuration prévue et certaines régions du centre et de l'est pourraient avoir une neige fondante (autour du 6 octobre). C'est pour ça que j'ai dit que c'était un début.
  14. Oh, pour la neige ça s'en vient intéressant!! Ce n'est qu'une ou deux passes du GFS et c'est loin dans le temps, mais c'est un début!
  15. Vraiment Réjean, je n'ai aucune idée de l'impact que ça peut avoir sur le développement des ouragans plus au sud. À bien regarder la carte des anomalies postée plus haut, j'ai en fait l'impression que la moyenne par rapport à laquelle l'écart est mesuré est une moyenne annuelle, calculée sur plusieurs années. En effet, on voit sur cette carte que les eaux près du pôle sud sont généralement plus froides que la moyenne, tandis que les eaux du pôle nord sont généralement plus chaudes que la moyenne. C'est parce que c'est la fin de l'été dans l'hémisphère nord et que c'est la fin de l'hiver dans l'hémisphère sud. Pour avoir une meilleure idée de l'impact potentiel sur les ouragans, il serait plus intéressant de comparer la température actuelle des eaux avec ce quelle est en moyenne à ce temps-ci de l'année et avec la barre (théorique) des 26 degrés. Ainsi, dans le sud-ouest du GOM, même si l'eau est plus froide que la moyenne, elle dépasse les 26 degrés (elle est à 28 degrés selon Erick), donc c'est favorable aux tempêtes tropicales et ouragans. La barre des 26 degrés est "théorique" dans le sens où c'est un critère arbitraire basé sur l'expérience. On voit rarement des ouragans se développer sur des eaux plus froides que 26 degrés. Mais je me souviens d'un ouragan qui s'est maintenu plusieurs jours dans l'Atlantique Nord sur des eaux à 23 degrés, alors il y a d'autres facteurs importants, bien entendu.
  16. Je n'aurion pas pu dire mieux! (avec la rectification, bien entendu). Il serait intéressant de vérifier si l'anomalie négative de température dans le sud-ouest du GOM était présente avant le passage d'Ingrid. Ça fait au moins trois tempêtes tropicales qui se développent là depuis deux mois, il me semble. Or on sait qu'il y a moins d'eau chaude après le passage d'une tempête tropicale, surtout à cause de "l'upwelling".
  17. Bonjour @ toi, oh MIzar! ;-) J'avais bien vu le point d'interrogation. En effet, ce n'est pas favorable pour les systèmes tropicaux : l'air froid descend trop au sud sur l'Atlantique. Et puis il y a un quelque chose qui nous échappe qui maintient le pattern actuel. Mais j'imagine qu'il finira par sortir un lapin de ce chapeau.
  18. Le problème avec ce système mi-tropical mi-extratropical, c'est le front froid à l'avant. Au mieux, il touchera Terre-Neuve...
  19. On voit bien l'intrusion d'air sec en forme de hameçon. Il y a aussi une tache noire un peu invraisemblable sur cette image. Et puis il semble que cette image soit la superposition de deux images : une qui présente le contenu en vapeur d'eau et l'autre qui présente les nuages tels qu'observés à partir de leur rayonnement infrarouge. Ça me laisse perplexe...
  20. Je reviens à la vidéo dont le lien est au poste #98. On y voit une onde convective qui se déplace rapidement vers l'ouest au-dessus de la Floride et sur le nord-est du GOM. Cette vidéo m'étonne vraiment...
  21. Plus à l'ouest, le Mexique est frappé par la tempête tropicale Manuel venant du Pacifique, alors qu'il attend dans les prochaines 24 heures l'ouragan Ingrid venant du GOM. Manuel était lui-même presque un ouragan au moment de touche terre.
  22. Voici une animation prise par un satellite Goes : http://www.ssd.noaa.gov/goes/east/tatl/avn-animated.gif Humberto a 80% de chances de se régénérer dans les prochaines 48 heures, selon le NHC, qui se base sur les modèles disponibles. Autant dire que c'est ce à quoi on s'attend. Et le processus semble venir de s'enclencher au cours des dernières heures, avec une convection profonde qui a redémarré et dont la source semble se rapprocher du centre du cyclone. Rappelons que Humberto avait été rétrogradé dernièrement au rang de simple dépression tropicale. Par ailleurs, on voit des ondes se déplacer à contre-courant dans le coin supérieur droit de l'image. Vraiment, je ne sais pas, c'est peut-être des ondes de gravité, un autre type d'onde atmosphérique ou un défaut de la vidéo. Je me demande si ça ne serait pas des ondes causées par l'intensification de Humberto.
  23. Je ne croirais pas, parce que je ne vois pas très bien par quel mécanisme ce serait possible. À moins de favoriser (avec d'autres facteurs) la formation précoce des nuages à l'avant de la ligne d'orages, ce qui pourrait (peut-être) nuire à la dynamique de la ligne d'orages. Mais je verrais plutôt la pollution jouer un rôle dans la régénération des orages pour la rive sud, à cause des noyaux de condensation supplémentaires qu'elle apporte. Ce n'est qu'une hypothèse. Si on suit bien l'explication donnée par Steeve Laurin, la pollution n'est pas nécessaire pour que les orages se régénèrent sur la rive sud. Mais elle pourrait quand même y contribuer. Et elle n'est pas nécessaire pour expliquer l'affaissement des orages qui arrivent des Laurentides. L'absence de montagnes est suffisant.
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