Alex Posté(e) le 26 février 2014 Signaler Partager Posté(e) le 26 février 2014 (modifié) Je pose la question et fort probablement que Pierre Corbin pourra y répondre... Est-ce que l'étendue du couvert de glace visiblement exceptionnel cette année sur les Grands lacs aura un impact sur le niveau du Saint-Laurent ce printemps ? Quelles conséquences possibles, s'il y en as ? Aussi, observe-t-on une situation différente cette année au Québec en terme de couvert de glace ? Merci des informations ! Source: NOAA Modifié le 26 février 2014 par Alex Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Wave Posté(e) le 26 février 2014 Signaler Partager Posté(e) le 26 février 2014 (modifié) Wow! Vraiment, le lac Supérieur est complètement gelé ? Ça faisait longtemps que ça ne s'était pas produit. Ça explique pourquoi la plupart des systèmes provenant du mid-ouest ne se développent à peu près pas avant d'atteindre la côte est. Modifié le 26 février 2014 par Wave Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Alex Posté(e) le 26 février 2014 Auteur Signaler Partager Posté(e) le 26 février 2014 (modifié) En effet, c'est ce qui me questionne... Entre-temps, j'ai trouvé ceci... Et un article sur le sujet à lire ici: http://fr-ca.actualites.yahoo.com/blogues/sur-le-radar/phénomène-rare-grands-lacs-gelés-155132577.html Modifié le 26 février 2014 par Alex 1 Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Stratus Posté(e) le 26 février 2014 Signaler Partager Posté(e) le 26 février 2014 Je me demande si cela explique les températures glaciales à Windsor dans le sud de l'Ontario ou si ce sont plutôt les températures glaciales qui expliquent les lacs gelés (l'oeuf ou la poule...). C'est fascinant quand même à Windsor : la normale à ce temps-ci de l'année est de 3 degrés le jour et on annonce jusqu'à -23 au courant des prochaines nuits. Vraiment fas-ci-nant. Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Pierre Posté(e) le 26 février 2014 Signaler Partager Posté(e) le 26 février 2014 Le niveau des Grands Lacs est pratiquement dans la moyenne. L'étendue du couvert de glace est très importante mais cela n'a pas d'impact sur les niveaux d'eau. C'est la quantité de neige présente dans le bassin des Grands Lacs qui influence le niveau de ceux-ci pour le printemps et la première partie de l'été.Pour ce qui de nos rivières et du Fleuve St-Laurent, la couverture de glace est la plus importante des dernières années en terme d'épaisseur et de superficie couverte. A titre d'exemple voici les dernières épaisseurs rapportées par nos équipes: Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Mizar Posté(e) le 26 février 2014 Signaler Partager Posté(e) le 26 février 2014 (modifié) Le record date de 1979 avec 97% de la superficie des 5 G-Lacs complètement recouvert de glace. Quel en était l'épaisseur par-contre...??? J'ai vérifié l'Hiver de Janvier @ Mars 1979 et, c'était pas une grosse Hiver de froid comparé à celle de cette année avec de nombreuses descentes polaire avec le vortex. Juste pour dire que c,est beaucoup plus froid cette année. Après, c'est 1994 mais j'ai bon espoir que nous surclasserons 1994. Modifié le 26 février 2014 par Mizar Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Alex Posté(e) le 26 février 2014 Auteur Signaler Partager Posté(e) le 26 février 2014 Merci des informations et graphiques. Très intéressant ! Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
dave20 Posté(e) le 26 février 2014 Signaler Partager Posté(e) le 26 février 2014 (modifié) Je pose la question et fort probablement que Pierre Corbin pourra y répondre... Est-ce que l'étendue du couvert de glace visiblement exceptionnel cette année sur les Grands lacs aura un impact sur le niveau du Saint-Laurent ce printemps ? Quelles conséquences possibles, s'il y en as ? Aussi, observe-t-on une situation différente cette année au Québec en terme de couvert de glace ? Merci des informations ! Je voudrais ajouter une précision même si Pierre et Mizar ont très bien répondu à tes questions ! Au niveau température du printemps ce qui pourrait résulter de tout cette glace et eau froide. C'est que vu que le froid devrait lâcher seulement après le 15 mars. L'anomalie de glace sur les Gr Lacs va se poursuivre. Ce qui inévitablement apportera de l'eau plus froide que la normale dans le fleuve tout le printemps. À l'est de nous, le golfe du St-Laurent sera aussi plus froid que la normale suite au température de l'hiver. Ou je veux en venir, c'est que je crois que les bouffées de chaleur d'avril et mai pourraient être atténuées par l'eau froide des Gr, Lacs. En plus de tout ça, le nordet fréquent dans la vallée du St-Laurent jusqu'à Trois-Rivières lors de poussées de douceur au printemps pourrait se rendre plus loin au sud-ouest vu le pool d'air froid causé par une surface d'eau plus froide que la moyenne dans le Golfe du St-Laurent. Ce qui en temps normal enlève pratiquement 1 mois d'été à Québec annuellement. C'est ce que je crois qui risque d'arriver selon la logique mais reste à voir si les conditions seront propice à ça. Modifié le 26 février 2014 par dave20 Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Wave Posté(e) le 27 février 2014 Signaler Partager Posté(e) le 27 février 2014 (modifié) Très intéressante, toute cette discussion! Actuellement, il y a une forte bourrasque de neige sur le sud-est du lac Supérieur, ce qui montre que les vents forts qui soufflent dans cette région ont brisé (ou déplacé) le couvert de glace, dévoilant les eaux libres. Aussi, EC prévoit des bourrasques de neige ce soir sur les rives de la baie Géorgienne et dans la région de Kingston en Ontario. Parlant des vents forts en Ontario, une très grande portion du centre et du nord de l'Ontario est sous avertissement de refroidissement éolien extrême. Ce petit - mais intense - système leur arrive du nord. Il sera ici demain, nous amenant de la faible neige. Modifié le 27 février 2014 par Wave Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Mizar Posté(e) le 27 février 2014 Signaler Partager Posté(e) le 27 février 2014 http://iceweb1.cis.ec.gc.ca/Prod20/page2.xhtml?CanID=11080&lang=fr Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Pooram Posté(e) le 27 février 2014 Signaler Partager Posté(e) le 27 février 2014 http://iceweb1.cis.ec.gc.ca/Prod20/page2.xhtml?CanID=11080&lang=fr Voilà ! maintenant tout est la pour se faire une idée - merci Mizar et les autres ! Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Thierry Posté(e) le 27 février 2014 Signaler Partager Posté(e) le 27 février 2014 Je suis étonné de lire ça, alors que dans l'arctique, la surface de glace n'est pas terrible cette année. http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/arctic.sea.ice.interactive.html Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Mizar Posté(e) le 28 février 2014 Signaler Partager Posté(e) le 28 février 2014 (modifié) Je suis étonné de lire ça, alors que dans l'arctique, la surface de glace n'est pas terrible cette année. http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/arctic.sea.ice.interactive.html J'ai l'impression que le problème vient surtout de la Sibérie-Eurasie. Pour le reste...y'a pas trop de problème. Modifié le 28 février 2014 par Mizar Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Regg001 Posté(e) le 28 février 2014 Signaler Partager Posté(e) le 28 février 2014 (modifié) La poussée d'air doux printanière vient du sud. L'immense différence de température qu'il y aura au printemps sur ces eaux glacées pourrait provoquer plus de condensation/évaporation et de ce fait augmenter les phénomènes violents printanier localement (autour des grands lac) à un moment où les extrêmes de températures se confrontent. D'un autre côté, ça fera un grand bien aux Grands Lacs s'il y a un couvert neigeux plus importants et des précipitations plus importantes au printemps (même si ça augmente le risque d'innondations) - ils ont bien besoin de remonter leur niveau , et du même coups ceci permettra de remonter le niveaux du fleuve un tant soit peu et de le maintenir plus longtemps cet été.Il est notable que les épisodes de fortes glaces sur les Grands Lacs arrivent pratiquement à chaque fin de cycle d'un Nina (ou neutre négatif) - et précède un El Nino plus ou moins fort dans la saison qui suit. Erick tu as raison pour le niveau de glace du côté Europe/Russie qui est en grand déficit (mer de Barents, de Okhotsk, de Bering) cet hiver. Je pense que ça s'explique par le glissement vers l'Amérique du nord du Vortex polaire en décembre / janvier. Ceci a retardé la période de glaciation de ce côté de la planète en permettant à des systèmes ''chauds'' de se propager sur ces régions. Dans les années précédentes, c'était plutôt le contraire - il y avait un surplus de glace de ce côté là de la planète alors que du côté nord américain nous nous retrouvions nettement en dessous de la normale. Je persiste à croire que l'hiver 2013-2014 est une exception ponctuelle causé par le déplacement du vortex polaire vers l'amérique, et que la bascule vers l'autre extrème (chaud) ne se fera pas sans heurt. L'hémisphère sud a connu (et connait toujours en ce moment) une saison estivale des plus chaudes (record) - est-ce que ça annonce un épisode similaire dans l'hémisphère nord ??Note : Alain (Wave), le lac supérieur n'est pas entièrement gelé, mais il y a de la glace partout alléatoirement. Environ 70% (estimé) de sa superficie est de la glace cassée qui se fait tasser au gré du vent.L'image satellite du 27 février montre bien cette situation où avec des vents du nord ouest - le couvert de glace (cassé) se fait tasser et laisse une grande superficie du lac libre de glace. Source NOAA : http://coastwatch.glerl.noaa.gov/modis/modis.php?region=s&page=1 C'est encore plus frappant sur le lac Michigan où le graphique (en ouverture de sujet) montre un lac presqu'entièrement gelé - mais l'image satellite du 24 février montre une situation très différente - ceci dit c'est quand même beaucoup plus que la moyenne : Modifié le 28 février 2014 par Regg001 Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Mizar Posté(e) le 28 février 2014 Signaler Partager Posté(e) le 28 février 2014 (modifié) Belle analyse Regg...!!! D'autre part après un seuil record de la force du Soleil dernièrement , LA NASA prédit pour les années à venir, une activité solaire extraordinairement faible. Voir même un certain rapprochement avec une époque nommée '' Le Minimum de Maunder ''. Faudrat voir comment cela se répercutera sur l'échelle mondiale et sur l'évolution du climat dans les années future et ce, si tel phénomène se produit réellement. ;-) Modifié le 28 février 2014 par Mizar Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Oliski2006 Posté(e) le 1 mars 2014 Signaler Partager Posté(e) le 1 mars 2014 (modifié) Belle analyse Regg...!!! D'autre part après un seuil record de la force du Soleil dernièrement , LA NASA prédit pour les années à venir, une activité solaire extraordinairement faible. Voir même un certain rapprochement avec une époque nommée '' Le Minimum de Maunder ''. Faudrat voir comment cela se répercutera sur l'échelle mondiale et sur l'évolution du climat dans les années future et ce, si tel phénomène se produit réellement. ;-)Voilà un article qui explique bien ce minimum de Maunder et la correlation avec l'époque actuel:http://www.laterredufutur.com/accueil/index.php/soleil/117-disparition-des-taches-solaires-un-refroidissement-profond-a-venirn.html Derière partie à éviter parcontre, il stipule qu'avec tout ces arguments, nous sommes entrées dans une nouvelle période glacière Modifié le 1 mars 2014 par Oliski2006 Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Regg001 Posté(e) le 1 mars 2014 Signaler Partager Posté(e) le 1 mars 2014 (modifié) Salut Érick, Olivier, J'ai lu et vu ces articles. J'ai beaucoup de réticences sur les conclusions - que le terre retourne vers un cycle froid éventuellement ne fait aucun doute. Mais de dire que c'est actuellement en train de se faire - c'est juste trop tiré par les cheveux. Il n'y a rien dans les données actuelles qui peuvent indiquer que nous sommes rendu à ce point et que c'est en train d'arriver. D'un autre côté, ce n'est pas quelque chose qui va arriver entre une année et la suivante. Il y a un peu de manipulation dans l'article que tu mentionnes Olivier, un graphique qui arrête dans les années 70 pour démontrer une théorie, alors que nous sommes 40 ans plus tard avec des données beaucoup plus précises et accessibles , c'est déja un premier signe que ça ne va pas.exemple de graphique qui arrête en 1977.Et dans un cas bien précis (en plus), l'indice ''watts per square meter'' est affecté principalement par la présence/absence de cendres volcaniques - et il n'y a aucune mention à cet effet. C'est une grande lacune car il est reconnu que le ''little ice age'' a débuté vers les 1300 par une série d'éruptions volcaniques sur plusieurs dizaines d'années - ce qui a eu pour effet de bloquer une grande partie du rayonnement solaire. C'est vraiment très loin (presque 200 ans) avant le Maunder minimum. Dans l'histoire, ces éruptions importantes se sont produits entre 1250-1300 et 1430-1455 puis une autre série fin 16ème début 17ème Et la même chose se produit dans le 18-19ème siècle affectant les années du minimum Dalton. La conclusion est que les facteurs combinés d'une couche importante d'aérosols (cendre volcanique en suspension), et d'un minimum d'activité solaire ont contribués ''ensemble'' à créer le ''little ice age''. Et si on regarde l'histoire récente, on peut voir le même genre de variation au niveau des températures globales lors d'éruptions importantes - même si le niveau d'irradiation est stable. La conclusion c'est que ''oui'' l'irradiation solaire joue un certain rôles (plutôt faible), mais la principale cause qui explique ces grands évènements est la présence/absence d'aérosols venant des rejets volcaniques. C'est très notable de voir à quel point les grandes éruptions volcaniques coincident avec des périodes plus froides. Et pour ce qui est de ''little ice age'' et même plus loin, il y en a eu de très importantes dont le Kelut en 1586, le Vésuve en 1631, le Laki en 1783, Unzen en 1792, et Tambora en 1815. Bref pour cette période d'environ 400-500 ans, on peut retracer des éruptions majeures qui causent un refroidissement sur de grandes périodes, ou qui maintiennent une situation froide - et ce malgré que le soleil soit actif ou pas. Il y a également dans ces papiers une absence totale de l'effet de lag entre le cycle solaire et le moment où l'effet devient apparent - l'effet se faisant sentir sur la température des océans. Comme je dis plus haut, les effets du cycle solaire ne sont pas instantanés (délais entre 20 et 50 ans). Également, dans toutes les mesures précises depuis 40 ans, il n'y a pas eu de variation notable sur l'irradiation solaire, il y a une variation sur les taches mais pas sur le niveau d'irradiation. Donc la relation tâches solaires et effet sur le climat devient très subjective quand on ne tient pas compte du facteur principal. Juste pour démontrer cet effet .. voici le graphique des dernières années, et je pointe deux périodes (en bleu) où l'activité solaire est moindre... Mais que pourtant ce sont les deux périodes les plus chaudes depuis 500 ans.Pour terminer voici le graphique de température vs cycle solaire. SI on veut être très pointu il est possible de détecter à quelques endroits une certaine relation. Mais si j'ajoute les épisodes d'éruptions volcaniques importantes durant cette période, là ça devient nettement évident de trouver la source principale des épisodes plus froides:1883 Krakatoa (voir le creux entre 1880 et 1900)1902 Santa Maria1902 Souffrière1902 Montagne Pelée (pour ces 3 derniers voir le creux un peu après 1900 jusqu'à 1920)1951 Lamington (précédé de plusieurs année de rejet - correspond à un creux entre 1943 et 1960)1985 Nevado Del Ruiz (correspond à un creux entre 1985 et 1988)1991 Pinatubo (correspond à un creux entre 1991 et 1995)depuis 2001 - Éruptions volcaniques dans l'hémisphère nord en Alaska, Russie, Island maintiennent un niveau élevé d'aérosols sans être des plus explosifs. (correspond à la période de stagnation des températures depuis 10 ans).Pour résumer, s'il y a éventuellement un épisode glaciaire qui se fait sur une courte période - il ne faut pas regarder le soleil , mais plutôt regarder ce qu'il se passe sur terre. Et pour cet aspect c'est très peu prévisible. Donc de voir/lire un papier qui prévoit un aire glaciaire basé principalement sur le cycle solaire, je n'y adhère pas.Les épisodes glaciaires qui se déroulent sur des milliers d'années n'ont pas vraiment de sources d'explications - beaucoup de théories, mais peu de concret. Le soleil pourrait avoir un cycle de millier d'années, tout comme notre position dans la galaxie ou à un passage d'un nuage cosmique(irradiation ou pas) pourrait également être une source de réchauffement ou de refroidissement selon que la terre est dans ce milieu ou pas. Modifié le 1 mars 2014 par Regg001 Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Regg001 Posté(e) le 1 mars 2014 Signaler Partager Posté(e) le 1 mars 2014 (modifié) Ajout :Dans les théories les plus sérieuses et dont la modélisation a été possible - j'ai lu un papier en 2013 qui démontrait que pour les épisodes glaciaires de plusieurs milliers/millions d'années, le tout serait relié à plusieurs facteurs dont : la position, l'angle, la vitesse de rotation, et la déformation de l'élipse de l'orbite de la Terre autour du soleil. Ces cycles de plusieurs milliers voir millions d'années ne sont pas synchrones - donc pris un à un de façon indépendante ils ne peuvent pas expliquer un cycle glaciaire. Par contre le modèle démontre que la combinaison de plusieurs de ceux ci correspond précisément aux grandes périodes glaciaires.Pour le moment ce n'est qu'une théorie, mais c'est une explication très plausibles et vérifiables. Si je retrouve ce document, je mettrai le lien ici. Modifié le 1 mars 2014 par Regg001 Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Mizar Posté(e) le 1 mars 2014 Signaler Partager Posté(e) le 1 mars 2014 Ouf quel beau travail Regg et grand Merci!!! C'est complet. ;-) Mais pour Olivier aussi, si vous remarquez les gars, je ne parle en aucun temps de période glaciaire dans mon message. Je n'y adhère pas moi non-plus. Ce que les gens de la NASA semblent dire, c'est qu'une période se rapprochant de la dite ''minimum de Maunder'' est envisageable avec les possibles prévisions à long-terme de l'activité Solaire. J'ai bien l'impression qu'il y a un grand quelque chose qui nous échappe depuis quelques années (voir même plusieurs décennies) et la suite sera passionnante a voir évoluer et ''dévoluer'' dans les prochaines années. Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
A.Theunissen Posté(e) le 1 mars 2014 Signaler Partager Posté(e) le 1 mars 2014 (modifié) Il est noté que le soleil pourrait entrer dans une phase très tranquille. La baisse marquée d'activité solaire... le prochain cycle solaire serait encore plus faible que le dernier Solar activity heads for lowest low in four centuries ''Some researchers have gone way further back in time, looked into the ice sheets of particles that were once in the upper atmosphere, particles that show variations in solar activity. Mike Lockwood’s work suggests that this is the fastest rate of solar decline for 10,000 years.''''...we can estimate that within about 40 years from now there’s about a ten or twenty, probably nearer a 20% probabilility that we will actually be back in Maunder Minimum conditions by that time.'' Alors il faut se préparer d'avance juste au cas où.''Lockwood thinks there is now a 25 per cent chance of a repetition of the last grand minimum, the late 17th century Maunder Minimum, when there were no sunspots for 70 years. Two years ago, Lockwood put the chances of this happening at less than 10 per cent (Journal of Geophysical Research, DOI: 10.1029/2011JD017013).'' Modifié le 1 mars 2014 par A.Theunissen Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Regg001 Posté(e) le 1 mars 2014 Signaler Partager Posté(e) le 1 mars 2014 (modifié) Effectivement Erick , tu n'as pas fait le lien entre cycle solaire et épisodes glaciaires. Mais une certaine presse/média et des études bidons font ce lien et répendent une fausse représentation de ces phénomènes et utilisent ce que la Nasa a avancé pour conclure autre chose. Allan, se préparer à quoi si ce n'est pas la source de l'impact décrit ? Modifié le 1 mars 2014 par Regg001 Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Mizar Posté(e) le 1 mars 2014 Signaler Partager Posté(e) le 1 mars 2014 C'est passionnant mais je retourne à mon vernissage de mon escalier. J'adore ce genre de discussions. Merci !!! À plutard ... j'espère bien. ;-) Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
A.Theunissen Posté(e) le 1 mars 2014 Signaler Partager Posté(e) le 1 mars 2014 Si on retourne avec un Maunder minimum pour 70 ans, on peut appeler ça, Little Ice age. Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Regg001 Posté(e) le 1 mars 2014 Signaler Partager Posté(e) le 1 mars 2014 (modifié) Si on retourne avec un Maunder minimum pour 70 ans, on peut appeler ça, Little Ice age.Ok , t'as vraiment pas lu ce que j'ai écrit dans la page précédente. Maunder minimun n'est pas la source de little ice age. C'est démontré par plusieurs papiers reconnus/acceptés. Maunder minimum (ou l'équivalent) est responsable pour une réduction globale entre 0.06 et 0.1K (même chose en celsius) . Ce n'est pas suffisant pour créer un little ice age. Juste à considérer que dans le dernier 100 ans, la température a montée de 0.6c. Dans le pire scénario avec une répitition du minimum maunder, ça voudrait dire une augmentation de 0.5 au lieu de 0.6c .. et même s'il j'inclus un facteur de croissance sur l'effet je serais encore avec une augmentation de 0.3 ... Il est ou le little ice age si la température continue de monter mais moins rapidement dans un tel contexte ? Comme je disais plus haut, il y a des gens (médias mal informés ou artistes de la désinformation volontaire) qui tirent des conclusions sans regarder les vraies causes d'un phénomène. Ajout : le lag de l'impact de l'irradiation étant de 40 ans, donc 40ans environ après ce minimun qui pourrait arriver dans 50 ans , on pourrait voir une baisse maximale de 0.1k . personnellement pas besoin de m'acheter un deuxième manteau d'hiver demain matin. Et probablement pas mes enfants ou petits enfants non-plus. ;-) Modifié le 1 mars 2014 par Regg001 Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
A.Theunissen Posté(e) le 1 mars 2014 Signaler Partager Posté(e) le 1 mars 2014 (modifié) Non, ce que je veux dire c'est que le manque de sunspot est en lien avec le Maunder minimum.http://fr.wikipedia.org/wiki/Petit_%C3%A2ge_glaciairele pire scénario c'est une agriculture qui pourrait être moindre, donc plus de touble. Ici au Canada, on peut faire avec une temprature un peu plus froide.si l'Europe se retrouve avec des hivers comme ici, là-bas ils seraient dans le trouble. Modifié le 1 mars 2014 par A.Theunissen Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
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