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Wave

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Tout ce qui a été posté par Wave

  1. Décidément, les systèmes de traduction automatique ont du chemin à faire...
  2. Avec l'euro disponible ce matin, de la neige fondante serait très probable à Montréal samedi soir ou dans la nuit de samedi à dimanche.
  3. Pour les non initiés, "dry slot" (poste #46) se traduit "fente sèche". Par ailleurs, PV="potential vorticity"=tourbillon potentiel. L'onde tropicale en développement et dont on voit l'image satellitaire (poste #41) se situe à l'est des Bahamas et au nord de la République Dominicaine. (Les longitudes et latitudes sont indiquées et on peut le vérifier). Merci Mizar pour toutes ces belles cartes !
  4. Salut did. Oui, c'est bien ce que je suggère. Il faudrait avoir une meilleure idée de la quantité d'énergie disponible avant de s'avancer davantage. Quant aux endroits où cette énergie serait davantage accessible pour un ouragan, je suppose que quelques degrés de latitude (30S à 30N) ne font pas une différence significative. Ce qui est critique serait davantage l'extension verticale des cumulonimbus, donc la température des eaux de surface. Je n'ai pas une idée précise des différences de potentiel électriques par beau temps entre le sol et la ionosphère. J'ai vu dans une revue scientifique (Science et Vie) il y a quelques années qu'on peut faire "voler" un objet assez léger (fabriqué avec des tiges de bambou et du papier d'aluminium) simplement en lui appliquant un potentiel électrique suffisant (mais attention aux décharges!). On ne donnait pas d'explication à ce phénomène, mais la force électrostatique causée par une différence de potentiel entre le sol et la haute atmosphère me semble être la seule possibilité. Une expérience assez simple (pour un prof de physique du secondaire ou du collégial) mesurant les forces en jeu permettrait de quantifier le phénomène et de calculer les énergies disponibles, sous certaines hypothèses à préciser. L'article de Wiki sur le "phénomène lumineux transitoire" mentionne brièvement un possible couplage atmosphère-ionosphère étudié depuis 2013. Si je peux me permettre un commentaire tout-à-fait personnel, je pense qu'il est plus que temps que cette possibilité soit étudiée, d'une part parce que Nicolas Tesla l'avait suggérée et d'autre part parce que ça fait longtemps que le modèle habituel avancé pour expliquer la séparation des charges à l'origine des éclairs ne me satisfait pas, car il me semble incomplet et incapable de rendre compte de ce qu'on observe. Selon moi, ce modèle (la friction entre les gouttes d'eau dans l'air serait la cause des séparations de charges à l'origine des éclairs) fait partie des idées reçues qu'on admet trop facilement sans se questionner. Non pas qu'il soit faut, mais je pense qu'il est incomplet. J'en suis même quasiment convaincu.
  5. Pour donner une suite à ceci, on peut lire sur Wiki au sujet des jets bleus, des "sprite" et des elfes dans la rubrique "phénomène lumineux transitoire". Ces phénomènes sont observés et photographiés depuis au moins 1990. Cependant, l'ordre de grandeur des énergies en jeux n'est pas mentionné et je n'en ai aucune idée.
  6. Wow! Quelle belle photo!
  7. Oui, je vais faire des recherches de mon côté sur le sujet. Et j'invite ceux que ça intéresse à en faire autant et à partager leurs découvertes.
  8. Bonjour Dal, Quoi qu'elles pourraient éventuellement être provoquées (comme on peut provoquer la foudre lors de conditions très spécifiques), ces décharges électriques entre la stratosphère et la ionosphère sont d'origine naturelle. C'est un phénomène découvert au début du présent siècle, qui se produit parfois au-dessus de violents orages et qui est à l'origine de la production d'antimatière (des positrons rapidement annihilés). Ce phénomène porte un nom que j'ai oublié. Par ailleurs, je m'intéresse à la théorie dite de "l'univers électrique". Cette théorie est plutôt underground et à contre-courant des idées reçues, mais elle m'apparaît quand même intéressante. Il semble que les différences de potentiel dans le système solaire, en particulier entre le sol et la ionosphère, puissent être considérables. Plusieurs phénomènes, par exemple l'explosion des comètes, trouvent une explication plus simple à l'intérieur de cette théorie. L'intensification rapide de Matthew pourrait en faire partie. Maintenant, ce n'est qu'une hypothèse et je ne prétends pas que c'est le cas. Je pense simplement que cette idée mérite d'être explorée.
  9. Ah, merci Erick. Je ne connais pas bien le MJO. Il semble y avoir un lien avec les ondes de Kelvin. Intéressant et à explorer davantage.
  10. J'observe deux choses : (1) La trajectoire suivie par Matthew a été étonnamment régulière. (2) Ce n'est pas clair de quelles prévisions de l'Euro il est question. En tout cas, la trajectoire prévue par l'EURO était beaucoup trop à l'est et erratique. En passant, j'ai vu une vidéo sur Youtube dans laquelle on suggère qu'une connexion entre Matthew et la ionosphère à travers des décharges électriques expliquerait son intensification rapide lorsqu'il est arrivé dans les Caraïbes. Étant donné que les modèles actuels n'avaient pas prévu une intensification aussi rapide (selon ce qui a été dit sur Météocentre), cette hypothèse mérite peut-être d'être prise en considération.
  11. Bonjour Erick!! Belles cartes! Sur la deuxième, je vois des systèmes qui se déplacent vers l'est et une anomalie de vents ("velocity potentials") nettement négative à 200 hPa prévue cette semaine à 80 degrés ouest, entre -5 et +5 degrés de latitude, donc au sud de la région marquée d'une étoile sur ta première carte. En quoi cela peut-il affecter une éventuelle onde tropicale dans cette région ?
  12. Oui, mais il va être l'ombre de lui-même. Par ailleurs, la tentation est grande de parler de ce que montre l'euro de ce matin à 240h, mais on peut douter que Matthew survive à l'interaction avec la côte et au fort cisaillement vertical auquel il sera confronté d'ici là. Quoi qu'il en soit, on aura bien le temps d'en reparler.
  13. J'appuie. Et il a un sujet pour ça, c'est la section "Pot-pourri".
  14. C'est plutôt inhabituel un système occlus qui descend du nord de l'Ontario vers les Grands-Lac et plus au sud. C'est pourtant la situation actuelle et des trois prochains jours, alors que le système se rendra jusqu'aux Carolines, selon l'euro. Sur les cartes, on croirait que le temps s'est inversé.
  15. Bonjour Stratus, Me faisant l'avocat du diable comme on dit, j'aimerais m'en tenir aux faits. Lorsqu'on fait des moyennes de températures sur plusieurs mois, une précision (quant à la température mesurée) au degré près est suffisante. Et puisqu'un exemple (celui de la Lybie) n'est pas une règle générale, je ne vois pas quels sont les faits qui justifient ta conclusion sous-entendue, qui est que nous ne devrions pas comparer les températures d'aujourd'hui avec celles enregistrées au 19e siècle.
  16. Bonjour, Est-ce que je me trompe ou bien - pour plusieurs ici - ça vous chatouille le ciboulot, de voir que les étés les plus chauds (ou plutôt juin-juillet-août) à Montréal étaient pour la plupart dans le 19e siècle ? On n'entend pas ça souvent à la télé. Peut-être que vous devriez penser à fermer votre télé. (Petite parenthèse) La télé est le meilleur moyen de propagande, ici même en occident. Peu de gens s'en rendent compte, parce que presque tout le monde est formaté de la même façon et est habitué de croire à ce qu'on leur répète 50 fois par jour. Ceux qui ne sont pas formatés de cette façon ou qui se sont déprogrammés sont taxés de fous ou de "conspirationnistes", ce qui revient au même. La méthode scientifique n'est pas été inventée au 20e siècle. Si certains thermomètres n'étaient pas précis il y a deux cents ans, on pouvait très bien le vérifier. Pour calibrer un thermomètre, il suffit de marquer ce qu'il indique quand l'eau gèle et ce qu'il indique lorsqu'elle bouille, puis de tracer 50 lignes également espacées entre les deux premières, pour une précision égale à la moitié de la plus petite division, si la forme du thermomètre est suffisamment régulière. Par ailleurs, les villes étaient moins étalées il y a deux cents ans et les températures enregistrées étaient moins contaminées par les îlots de chaleur. Cependant, les moyens mis en oeuvres et les standards servant à abriter les thermomètres n'étaient probablement pas les mêmes qu'aujourd'hui. À ce sujet, depuis quand remontent les standards de EC ?
  17. Sans doute que i'gui a voulu dire ceci : "Peut-être parce que le pôle (sud) étant un continent, il ne peut pas drainer des courants marins comme le fait le pôle (nord)".
  18. Deux questions. Peut-être aurons-nous des réponses. 1. Selon la NASA, la superficie de la glace de mer autour de l'Antarctique atteint des valeurs record depuis quelques années, tandis que c'est le phénomène inverse en Arctic. Les deux phénomènes sont-ils reliés ? Par exemple, on peut penser que les eaux chaudes des régions tempérées se mélangent moins au courant circumpolaire antarctique et convergent davantage vers l'Arctic. 2. La faible superficie des glaces de mer en Arctic est-elle davantage due à l'atmosphère ou aux courant océaniques ? L'idée est que la circulation thermoaline (conveyer belt), en drainant les eaux de l'Arctic vers le fond de l'Atlantique, tend à aspirer vers l'Arctique les eaux de surface de l'Atlantique (et peut-être aussi du Pacifique). Si cette circulation augmente (pour une raison que j'ignore), alors on peut s'attendre à un réchauffement de l'Arctic.
  19. Bonjour, C'est étrange cette absence de continuité sur ce graphique entre décembre 2015 et janvier 2016. Il y a là un problème. Selon moi, on a pris un coup de trop le jour de l'an et on a sauté dans un univers parallèle! C'est surréel. En légende : (...) data averaged and adjusted (...). Il y a comme un abus de langage : si on les "ajuste", alors ce ne sont plus des données. Déjà qu'on les a moyennées et que les données de départ (en plus de toutes sortes de traitements) sont interpolées. Mais manifestement, ça n'explique pas ce qu'on voit. D'ailleurs, le même problème apparaît entre 2014 et 2015. Peut-être que cette publication vise à étudier la rapidité de diffusion sur Internet et la crédulité des gens. Excuse-moi Erick, ce n'est pas dirigé contre toi. L'occasion était trop belle. Je ne sais pas s'il faut en rire...
  20. Wave

    Merci Erick....

    Bonjour Erick, Tu es le Soleil du système planétaire qu'est ce forum. Tu fais mes aubes, mes aurores et c'est un plaisir de te lire à tous les jours. Merci de dispenser ta lumière et ta chaleur si généreusement. Salutations
  21. C'est comme si l'Antarctique s'isolait davantage et que, pour compenser, les masses d'air tropicales se mélangeaient davantage avec l'air arctique... À moins que ce soit le deuxième phénomène qui est la cause du premier ? Mais ça ressemble à la question "qu'est-ce qui vient en premier : l'oeuf ou la poule ?"
  22. Bonjour, petit correctif : je voulais dire 135 ans, pas "plus de 150 ans". Voilà.
  23. À l'heure actuelle, aucun organisme du gouvernement américain n'est crédible à mes yeux et surtout pas la NASA. Trop d'influence politique, des enjeux considérables, des agendas cachés, des sources non précisées, des données non largement disponibles, des études non reproduites de façon indépendante. Les soi-disant résultats présentés ici (post #131) sont simples, clairs et non-équivoques. Les conclusions sont évidentes pour un large public. Et comme par hasard - ou parce qu'elle a le prestige qui permet de prétendre à de tels résultats - la NASA obtient presque parfaitement les données expérimentales, en moyenne de surcroît, en combinant l'effet des différents facteurs, ce qui n'avait pas été obtenu par le reste de la communauté scientifique avant elle. Au fond, à la NASA, on est plus brillant que tout le monde. Cela n'est pas de la science, c'est de la mystification. Voici une liste de facteurs qui influencent probablement le climat et qui est passée sous silence dans ce diaporama : le smog; les aérosols et nuages causés par les avions (trainées blanches); les variations du vent solaire, du champ magnétique solaire et (conséquemment) du rayonnement cosmique (or ceux-ci influencent probablement la formation des nuages). Et il y en a probablement d'autres qui sont oubliés. Les scientifiques et la NASA ne sont pas capables à l'heure actuelle de prévoir avec précision le phénomène ENSO (El Nino et La Nina) six mois à l'avance, alors que ce phénomène a une influence considérable sur les bilans énergétiques de la Terre. Alors, comment les modèles de la NASA font-ils pour arriver presque exactement aux bonnes températures moyennes, d'un point de vue climatique, sur plus de 150 ans ? Pour ceux qui n'ont pas une formation en sciences de l'atmosphère, je vais vous donner une idée de la complexité du problème. Il est clair par exemple que la répartition des nuages selon l'altitude, la longitude et la latitude, a une influence considérable sur les bilans énergétiques de la Terre. Or, pour prévoir la répartition des nuages, il faut un modèle qui prévoit l'évolution globale du couple atmosphère-océan, c'est-à-dire un bon modèle de prévision du temps (à long terme) pour la planète. Ensuite, pour prévoir les températures moyennes, il faut exécuter un grand nombre de simulations de l'atmosphère (et océan) sur de très longues durées, puis calculer des moyennes. Comme les calculs requis sont trop longs même sur les plus puissants ordinateurs, il faut simplifier le modèle en y introduisant toutes sortes d'approximations dont on connait mal les impacts. Ce qu'on obtient n'est plus vraiment une simulation de la réalité, mais c'est une idéalisation de la réalité. Le joujou qu'on obtient doit être testé sur les données météo et climatiques historiques de façon à être validé en termes de moyennes et d'écart types. Il y a 20 ans, les résultats n'étaient pas du tout satisfaisants. Aujourd'hui, je ne sais pas, mais je doute que ça soit beaucoup mieux, car ce n'est pas dans ce domaine que la science a le plus progressé, mais c'est plutôt dans les méthodes d'assimilation des données de toutes provenances. Oui, les ordinateurs classiques sont plus puissants qu'ils étaient, mais ce n'est pas du tout suffisant. Ce qu'il faudrait, ce sont des ordinateurs qui sont par nature massivement parallèles, c'est-à-dire des ordinateurs quantiques. Il parait que la NASA en possède un qui fonctionne, mais ça c'est une autre question. Comment Bloomberg (ou la NASA) fait pour connaître avec précision la température moyenne du globe en 1880 ? Et quelles sont les marges d'erreurs sur les températures "observées" en fonction du temps ? Voyez-vous déjà ici l'abus de langage que le diaporama emploie ("observed" temperatures) ? Enfin, quelles sont les "découvertes" (findings) auxquelles on y fait référence et sur lesquelles s'appuie ce diaporama ? Ce n'est pas mentionné, alors s'agit-il encore d'une mystification ? Personnellement - mais c'est juste mon opinion - je dirais que ce diaporama s'appuie avant tout sur l'idée que la plupart de la population est crédule. Ça doit être ça qu'ils ont découvert à la NASA.
  24. À Ahuntsic, nous venons d'essuyer une bonne ondée. Elle fut aussi courte que soudaine et intense, avec de bonnes rafales. Actuellement : nuageux et faible pluie.
  25. Finalement, à voir les images radar, on dirait que MM n'était pas trop dans le champ. Et Ahuntsic (Montréal) : touché!
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