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Systèmes à surveiller! pluie et neige!
Wave a répondu à un(e) topic de Invite01 dans Discussions générales
Marcrem, le phénomène a bien été expliqué une ou deux pages plus haut : l'assèchement se produit lorsque l'air descend des montagnes. Lorsqu'il monte, c'est le phénomène inverse. -
Systèmes à surveiller! pluie et neige!
Wave a répondu à un(e) topic de Invite01 dans Discussions générales
Bien fait pour eux ! ça leur apprendra à vouloir de la neige avant les autres :P ! Au moins ici pas de déception, puisque ni neige tombant, ni neige prévue ! On a bien le temps de la voir venir, la semaine prochaine éventuellement, si le système qui remontera des USA veut bien se décaller vers l'ouest d,un bon millier de km et nous éviter cette vilaine poussée chaud anticyclonique... Mais cela dépendra de la résistance de la cellule anticyclonique québécoise et de son alimentation ou non en air chaud... itomtom, t'es vraiment un optimiste né !!! En voyant le système se décaller vers l'est et faiblir au fil des runs, j'ai oublié ça. Même les prévisions d'ensemble supportent la poussée d'air doux et la stagnation d'un creux sur nos secteurs, avant l'arrivée probable d'un important système de pluie en provenance du centre des É.U., suivi d'un nouveau refroidissement. Avec la haute pression sur la côte et le flux du sud, c'est typiquement le genre de scénario à répétition que prévoyait (il y a quelques semaines) Bret Anderson d'ici Février. Souhaitons qu'il se soit trompé. -
Meteo Media nous prévoient une température maxi de -16°C le 29 novembre !!! Quelle bande d'ahuris !!! Malgré ce que montrent les modèles, je serais moi aussi plus prudent. Mais ça se peut un max de -16 C un 29 novembre, même à Montréal. On a connu ça il y a environ 15 ans.
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D'accord avec toi ti'gui... et c'est l'incertitude qui rend la météo stimulante... comme les relations amoureuses et bien d'autres choses... Bon, selon les prévisions d'ensemble d'EC, il y a 80% de chances environ que la fin du mois soit hivernale, côté températures sur le sud et le centre du Québec. Cela supporte le pronostic de MM. Personnellement, je prends ça avec un grain de sel. Côté bombe, ça va être tranquille quelques temps, après le pétard mouillé/slushé actuel.
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Salut Mizar ! Remarque qu'il arrive souvent qu'il fasse plus froid que la normale ici et plus chaud que la normale au nord. Cela s'explique : lorsque les masses d'air arctiques descendent à nos latitudes, elles sont remplacées au nord par l'air venant de nos latitudes. Cependant, je pense qu'il existe un phénomène de temps doux en Arctique (associé à une certaine configuration de hautes pressions) qui signe souvent la fin de l'hiver à nos latitudes.
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Systèmes à surveiller! pluie et neige!
Wave a répondu à un(e) topic de Invite01 dans Discussions générales
J'y vais de ma propre prévision, pour la période allant de vendredi midi à samedi soir. Une "bombe météorologique" se développera vendredi le long d'un front froid sur la côte est et remontera lentement vers Rimouski et la Côte nord. Montréal et Trois-Rivières : quelques flocons, vents modérés. Sherbrooke et Québec : neige et poudrerie, 5-10 cm. Bas du fleuve (Riv.-du-Loup) : neige abondante, vents forts et poudrerie, 30 cm. Mont St-Anne : 15 cm Charlevoix : 20 cm Il semble que la Gaspésie et la Basse Côte Nord recevront surtout de la pluie. Les chances que la tempête de neige touche Montréal sont pratiquement nulles. -
Le 17 ou le 25, peu importe... Ne dites pas que les modèles n'ont rien d'intéressant à nous montrer !! http://www.nco.ncep.noaa.gov/pmb/nwprod/an...8/fp0_360.shtml
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Y-a ti un problème actuellement avec les prévisions d'ensemble d'EC ? Ça dit qu'elles "ne sont pas encore disponibles" !!
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On a beaucoup parlé des 15-16 et des 20-22 novembre, mais que pensez-vous du scénario du GFS 18Z pour 192 heures, soit le 17 novembre ?
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Oui les modèles en tiennent compte (sinon les abérations seraient bien plus grandes que celles observés). Ce qu'il faut savoir c'est que les échanges sol-atmosphère sont l'une des composantes les plus complexe et difficile à reproduire adéquatement dans les modèles. A l'automne et au printemps, on se retrouve fréquemment à la limite pluie/neige et, par conséquent, un biais chaud ou froid introduit par un modèle en surface, aussi léger soit-il, sera facilement perceptible dans le type de précipitation. La même erreur en plein été ou en plein hiver passera inaperçu la plupart du temps. De plus, on retrouve lors de ces 2 mêmes saisons (printemps et automne) de très grand écart entre la température des plans d'eau, de l'air et du sol. Par conséquent, les schémas de sol (qui gèrent les échanges d'énergie sol-atmopshère dans les modèles) sont fortement sollicités et leurs faiblesses affecteront la prévision au moment même où l'on aurait besoin d'une plus grande précision. Il vaut donc mieux redoubler de prudence avant de crier à la tempête (de neige) par les temps qui court lorsque le mercure oscille autour du point de congélation. Merci Jean-François. Ta réponse me satisfait pleinement.
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Pour ce qui est de cette analyse, je pense aussi qu'elle traduit une réalité. Dites moi si je me trompe, mais nos modèles (et en particulier le GFS) prennent-ils en compte la température réelle de nos lacs et de la Baie d'Hudson ? Il est clair que nos étendues d'eau douce réchauffent les masses d'air et introduisent un biais vers des températures trop froides dans les modèles qui n'en tiennent pas compte. Ces écarts seraient particulièrement importants à l'automne, sur plusieurs jours. Pour ce qui est du biais printanier que nous observions dans le GFS, qui apparaissait encore généralement trop froid à long terme dans ses prévisions de neige, il se peut qu'il ne tienne pas (assez) compte du réchauffement adiabatique causé par le soleil, qui plombe et réchauffe le sol, puis l'atmosphère à partir du sol et en montant, à la faveur de la convection. Ou bien c'est la turbulense ou encore la radiation qui sont mal paramétrisées. Y a-t-il un spécialiste de ces modèles dans le forum ?
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La science, panacée contre les changements climati
Wave a répondu à un(e) topic de garin dans Discussions générales
"Ainsi des trois volets du DD, l'économie en serait le moyen, l'outil, l'environnement, la condition, le social, soit la qualité de vie générale des citoyens, l'objectif. Tout à coup, pour moi, tout s'éclaire, tout devient imparable. On sait dorénavant ce dont on parle, ce qu'on veut. Comment on peut. Cela vient des sciences sociales. Mais c'est lumineux." (Garin) Merci Garin. Les idées les plus révolutionnaires sont souvent les plus évidentes. Le gouvernement, dans sa bonne logique "démocratique" voulant - en apparence - mettre les différents lobies sur un pied d'égalité, a fait de ces trois sujets (environnement, économie et social) trois piliers en apparence égaux. Pas besoin d'un expert en quoi que ce soit pour réaliser que ça n'a pas de sens. Mais les experts en question ont le mérite d'avoir mis officiellement de l'ordre dans les idées reçues. Parce que cet ordre est essentiel, le revoici, bien en évidence : 1- La qualité de l'environnement est la condition du développement économique à moyen et long terme. 2- Le développement économique est un outil essentiel du développement social. 3- Le développement social, en tant que qualité de vie, est l'objectif à atteindre, à moyen et long terme. Avoir clairement établi cet ordre est un début. Cependant, voici deux bémols : 1. L'idée selon laquelle on peut faire ce qu'on veut de l'environnement et qu'on peut (ou qu'on doit) exploiter nos ressources pour stimuler la croissance économique se place dans le cadre d'une logique utilitariste : l'environnement n'a de valeur qu'en tant que ressource à exploiter. Il existe d'autres façons de considérer l'environnement et la vie. 2. Qu'est-ce que la qualité de vie ? Tout le monde ne peut pas s'entendre sur ce point, car tout le monde n'a pas les mêmes valeurs. Par exemple, tout le monde n'est pas d'accord sur sur l'idée que ça prend une voiture (ou un VUS) pour avoir une bonne qualité de vie. Mais il est certain que ce critère (la qualité de vie) est moins trivial que le PIB (qui est un critère idiot). Voilà. Je vous laisse sur cette belle parole. -
La science, panacée contre les changements climati
Wave a répondu à un(e) topic de garin dans Discussions générales
Bravo !!! Il y en faudrait des tonnes comme toi qui sont prêt a faire bouger les choses !!! Merci Carol. Les beaux discours ne sont beaux que dans la forme, superficielle. La beauté vraie, profonde, est dans l'action. Alain -
Dépression des 24 ou 25 octobre
Wave a répondu à un(e) topic de Mistral21 dans Discussions générales
Bonjour à Mistral21, 56r et les autres. Je me permets de faire la mise au point suivante. Dans les dernières runs, le développement de ce système est retardé de quelques jours. À moins d'un revirement de situation prochain et improbable, vous trouverez la suite de la discussion à ce sujet sous la rubrique "Tempête du 27 octobre". Il y a aussi une zone frontale qui passera le 23 octobre, ce qui pourrait faire l'objet d'une rubrique spécifique. -
Intéressant ! Voyez-vous qu'il s'agit du système qui est en train de se former sur le sud des États-Unis ? Il se déconnecte de l'onde située plus au nord, qui poursuit son chemin vers l'est. La zone d'air froid qui stagne sur le centre des É.U. attend alors de se mettre en phase avec la prochaine onde qui arrive du nord-ouest. Sur les dernières runs du GFS, cette zone froide s'installe davantage à l'ouest que sur certaines runs précédentes et se connecte dans la région des Grands Lacs à l'onde arrivant du nord-ouest. C'est là que se forme la dépression, qui s'intensifie et progresse vers le centre du Québec. Remarquez l'air froid qui descend actuellement vers le sud à l'ouest des Grands Lacs et aussi la zone de haute pression sur la côte est des É.U., qui, dans les prévisions du modèle, tend à se reformer et stagner. Avec la dépression prévue sur les Grands Lacs, le portrait ressemble étrangement à ce que Brett Anderson nous a prédit pour les prochains mois.
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La science, panacée contre les changements climati
Wave a répondu à un(e) topic de garin dans Discussions générales
Merci Yalan. Remarque que je l'ai modifié un peu. -
La science, panacée contre les changements climati
Wave a répondu à un(e) topic de garin dans Discussions générales
Salut Yalan et tout le monde, C'est drôle que personne n'ait remis en question cette soi-disant évidence selon laquelle la fin de la dernière glaciation ne serait pas dûe à l'activité humaine. Il se trouve que j'ai déjà lu un article dans une revue scientifique (je n'ai pas la source) qui faisait l'hypothèse inverse. À l'appui : il y a 11 000 ans, il y avait des giraffes, des lions et des hypopotames au Sahara actuel. Il y avait de la végétation et sans doute des forêts. Imaginez une superficie de forêts grande comme disons la moitié seulement du Sahara, brûlée pour en faire des pâturages et élever du bétail. Imaginez la même chose en Chine et en Amérique. Imaginez l'effet de serre qui en résulterait. Qu'est-ce qui prouve que ce n'est pas ce genre de situation qui a provoqué la fin de la glaciation ? Vous alléguerez que la déforestation actuelle est une conséquence de la surpopulation et qu'ils n'y avait pas suffisamment de gens il y a 11 000 ans pour justifier des déforestations importantes. Mais, encore là, rien ne prouve que la planète était aussi peu habitée qu'on veut bien le croire aujourd'hui. En fait, selon une théorie proposée, ce serait l'accumulation du gaz carbonique durant des millénaires de glaciation qui provoquerait la fin des périodes glaciaires. Si c'est le cas, l'agriculture a très probablement accéléré la fin de la dernière glaciation. Au sujet du défaitisme à la mode occidentale, elle est une conséquence directe d'une trop grande consommation de télé et de nouvelle déprimantes. L'idée répendue selon laquelle on ne peut rien faire est un prétexte à l'inaction. Par exemple, j'ai un ami qui ne veut rien recycler, car il prétend que ce sont les compagnies qui sont responsables du surembalage (etc.) et que le problème devrait être réglé à la source. Prétexte. La solution aux problèmes est toujours dans l'action. C'est ce qu'ont compris ceux et celles qui ont participé aux conférences pour la Terre, par exemple le sommet de Rio, qui fut un événement important que, je m'étonne, personne n'a mentionné dans ce forum. Selon les spécialistes du cycle du carbone, la nature n'absorbe que les deux tiers (à moins que ce soit le tier ?) des émissions anthropiques actuelles de gaz carbonique dans l'atmosphère; l'autre tiers s'accumule. Selon les chercheurs ayant étudié des carottes de glaces prélevées au Groenland et en Antartic (et selon des données issues de forages marins), il y a, au cours des millénaires, une corrélation directe entre la température du globe et la concentration de gaz carbonique dans l'atmosphère. La question qui restait jusqu'à récemment à trancher est : quel est l'élément déclencheur des variations : le gas carbonique ou autre chose ? Si c'est le gaz carbonique, quelle était la source de ses variations avant le début de l'activité humaine ? Par exemple, on sait que lorsque la température des océans augmente, ils absorbent moins efficacement le carbone, qui tend alors à s'accumuler dans l'atmosphère. Mais, selon les meilleurs modèles actuels, dont on vérifie la validité sur les données des dernières décennies, il est clair que l'augmentation de la concentration en carbone provoque une augmentation moyenne de la température à la surface du globe. Évidemment, je m'en remets moi aussi aux experts, ce que je ne considère pas être une attitude scientifique; il me suffit de savoir que la très grande majorité des experts s'entendent sur cette question. Une partie du doute quant à savoir si oui ou non le réchauffement actuel est d'origine anthropique nous vient de scientifiques peu scrupuleux dont les recherhes possiblement biaisées ont été financées par des pétrolières, qui ont tout intérêt dans l'inertie actuelle. Lorsque les ressources actuellement disponibles seront épuisées, on pourra toujours détruire aussi le fond des océans ou aller les puiser sur d'autres planètes, mais ce ne sera pas très économe. En pratique, pour nos bons gouvernements, la question qui se pose présentement est "quel est le seuil critique ?" Combien de vies humaines faut-il détruire et combien doit-on payer en soins médicaux, en marées humaines et en problèmes de toutes sortes pour se réveiller ? Si on ne voyait que des inconvénients au réchauffement climatique, ce serait plus facile de convaincre tout le monde de l'importance d'agir maintenant, mais il y a aussi des avantages : les saisons agricoles sont prolongées, les zones agricoles vont progresser vers le nord, on va pouvoir ouvrir un passage maritime permettant de traverser l'océan Arctic et accéder plus facilement aux gisements pétroliers. Certains sont même tout excités à l'idée que le Canada devra jouer un rôle stratégique important et déployer des efforts millitaires en Arctic. Quoi qu'il en soit, le problème du réchauffement climatique doit être placé dans une perspective globale de respect des écosystèmes et de la vie, dont l'être humain fait partie. Comme il a été mentionné, c'est en faisant le lien entre les petites actions quotidiennes et la situation globale que les mentalités changeront. C'est aussi en faisant le ménage des valeurs et en plaçant en priorité le respect de la vie. Pour revenir à la question posée : "que pensez-vous de la science en tant que panacée contre le réchauffement climatique ?" Cette question a déjà très bien été répondue dans ce forum. Personnellement, la science n'est pas la panacée; il me semble évident que la solution passe par un changement mondial dans nos habitudes. Nous avons les connaissances sur les modes de production et de consommation écologiques, alors il faut s'en servir. Est-ce que cela viendra dans le cadre du système économique mondial actuel, j'en doute. C'est une opinion très personnelle, mais je suis à peu près convaincu que le système économique actuel n'est pas viable à long terme. Ceci dit, bravo aux intervenants pour la qualité de la discussion sur ce sujet. -
Voici ce que je disais, tahoe. Les données suivantes sont pour l'aéroport PET (Dorval). En décembre 2006, il a fait 3 C le 7 du mois, le maximum moyen a été de 2,4 C et les 10 C ont été dépassés seulement 1 fois, soit le 15 décembre. Il est tombé 80,4 mm de pluie et 30,6 cm de neige . Comparativement, en décembre 1982 il a fait 5,2 C le 7 du mois, le maximum moyen a été de 1,9 C (donc un peu moins chaud qu'en 2006) et les 10 C ont été dépassés 7 fois dont les 25, 26 et 28 décembre . Il est tombé 59,4 mm de pluie et 11 cm de neige . En décembre 1982, la température a davantage joué aux montagnes russes . Avec plusieurs records de temps doux dépassant allègrement ce qu'on a vu en 2006, c'est ma définition d'un temps pouri. Merci à meteodave pour les sources, prises sur le site d'EC.
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C'est qu'il faut être jeune (dans ses chromosomes, pas dans la tête) ou vouloir faire une figure de style, pour dire qu'on ne peut pas connaître pire hiver que l'an passé. Je ne veux pas vous faire peur, mais on peut facilement connaître pire. Je touche du bois. Et puis on verra bien !
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Salut Tahoe. Voici une liste d'hivers moins neigeux et parfois plus pluvieux que l'hiver 2006-07 (pour Montréal): 1979-80 1980-81 1981-82 1982-83 1983-84 1995-96 1997-98 Et il y en a eu d'autres. Quelqu'un aurait-il des statistiques à ce sujet ? La première moitié de la décennie 1980 nous a fait connaître des hivers particulièrement pouris. La plus grosse chute de neige en quatre ans fut un gros 18 cm. Parfois, il neigeait abondamment dans les Laurentides et à Québec, alors qu'il pleuvait à Montréal et dans les Cantons de l'Est. Selon la prévision de Brett Anderson, nous aurons du beau ski au nord de Québec et peut-être dans les Laurentides... mais probablement seulement en deuxième moitié d'hiver. Bref, ça ressemble à l'hiver dernier, qui (pourtant) était un hiver (de faible) El-Nino. Au fait, quelle est la fiabilité du modèle européen à 3-4 mois d'échéance ? Je pense qu'elle n'est pas bien élevée...
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Les sources de la cartes ont été modifié ....La prochaine carte sera modifiée en conséquence. Le CEH (Centre d'Expertise Hydrique) n'a pas rapport avec ces cartes. Et c'est Hydro Météo qui produit la carte avec données pluviométriques interpolées avec l'aide des données de Météo Centre. Est-ce que ça signifie que les données proviennent des internautes situés dans les différentes municipalités ?
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Merci Pierre pour cette carte éloquente ! C'est quoi le CEH et Hydro Météo ? Où EC a-t-il pris les données (interpolées) pour cette carte ?
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Voici une tentative d'explication simple. Il s'est formé deux basses pressions fermées en altitude (500 hPa) et à Montréal nous sommes passés entre les deux, donc il n'y avait pas de support en altitude pour le mouvement vertical et les précipitations, et peut-être pas assez d'humidité. On a souvent vu ça par le passé. Je suppose que la zone de tourbillon géostrophique de bas niveau nous a évité, mais c'est là une hypothèse qui mériterait d'être vérifiée. Les cartes du tourbillon géostrophique à 1000 hPa et/ou 850 hPa existent-elles ?
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Je partage ta déception Mathieu. Si nous avions été l'hiver, je serais moi-même en tab... après avoir passé une nuit blanche à attendre après la tempête, à espérer, à prier. Mais c'est pas beau tout ça, c'est un blasphème !!
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Oui Theunissen. Tu veux probablement dire "les patrons" de convergence. Ils sont essentiellement le résultat des patrons (ou champs) du tourbillon géostrophique, associés aux champs de pression, eux-mêmes changeants. Pour ceux que ça intéresse, les champs de pression sont le résultat de l'accumulation aux différents niveaux de la divergence/convergent de l'air. Il y a d'autres phénomènes que le tourbillon géostrophique de bas niveau qui provoque le mouvement vertical et la divergence/convergence : l'advection de tourbillon géostrophique en altitude, l'advection de température et le relâchement de chaleur latente, en particulier. Pour comprendre ces influences, il faut faire intervenir l'équilibre géostrophique et l'équilibre hydrostatique, qui sont habituellement respectés au-dessus de la couche limite. L'étude mathématique des modes d'oscillation montre que l'atmosphère à nos latitudes est régie par les ondes de Rossby, de gravité et mixtes. Les forçages (provoqués par le relâchement de chaleur latente et la friction au sol, par exemple) et les interactions non linéaires entres les différentes ondes provoquent l'atténuation ou l'amplification des ondes, selon le cas. Un système météo peut donc être vu comme la combinaison (au sens d'une combinaison linéaire en algèbre vectorielle) de ces différentes ondes qui interagissent. Et c'est bien ce qu'on voit sur les carte : des ondes qui, habituellement, se déplacent. À 500 hPa, les ondes courtes sont emportées par le courant jet, alors que les longues le remontent, ce qui les rend à peu près stationnaires.